A consulter ici : http://www.cnnumerique.fr/wp-content/uploads/2014/10/Rapport_CNNum_Education_oct14.pdf
Une recherche des occurences sur le mot "technologie" nous permet de trouver quelques points concernant notre discipline :
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Pour le collège, nous proposons de premières solutions accessibles : un cours d’informatique d’un an en troisième, centré sur la programmation et de l’algorithmique, sur le temps de la technologie ; et pour le lycée, la possibilité pour tous les élèves de choisir l’option Informatique et Science du Numérique en terminale. Nous insistons sur un aspect essentiel, la formation des professeurs, avec notamment pour le collège/lycée, le développement d’un « corps » de professeurs d’informatique et la possibilité pour les équipes éducatives de recourir aux volontaires informatiques de l’éducation au code éducateurs informatiques et aux ingénieurs motivés.
P. 28 :
Au collège L’enseignement de technologie dispensé au collège offre une grande opportunité à la fois par des horaires déjà alloués et par la présence dans les collèges d’enseignants de technologie parfois déjà formés à l’informatique. Nous proposons de transformer une année de cours de technologie au collège, en cours d’informatique dédiés à l’apprentissage de la programmation et des bases de l’algorithmique. Il ne s’agit évidemment pas de remettre en question l’importance de la technologie dans le cadre de l’éducation et des apprentissages. Il faut aussi répéter les liens qui existent entre l’informatique, qui est aussi une technique, et la technologie. Mais, il nous semble important que tout ne soit pas « mélangé ». Le cours d’informatique d’un an devra être clairement intitulé « informatique » (ou ISN). Si dans un premier temps, le cours pourrait être enseigné par des professeurs de technologie, il devra à terme l’être par des professeurs (venus de la technologie ou pas) compétents en informatique, c’est-à-dire diplômés dans ce domaine ou qui auront, par exemple, obtenu une certification en informatique.
Cette année pourrait être la classe de troisième parce que l’enseignement de l’informatique pourrait s’avérer important à un moment où les élèves doivent faire un choix d’orientation.
et aussi :
Le besoin d’une réflexion sur la technologie au collège. On peut observer un certain malaise des professeurs de technologie alors que les professionnels saluent l’importance d’exposer les jeunes élèves à cette matière. On a depuis longtemps divisé les sciences au collège : professeurs de mathématiques, de physique et sciences de la vie et de la Terre, personne ne se prétendant apte à couvrir tout le spectre. Par contraste, il faudrait s’interroger sur le fait que l’on demande aux professeurs de technologie de couvrir des champs qui s’étendent depuis le génie mécanique ou le génie électrique, jusqu’à l’informatique en passant par les technologies tertiaires. Le développement de l’informatique (à la fois science et technologie) est un exemple montrant que cette situation n’est pas tenable.
Il serait important d’évaluer quel pourcentage des professeurs de technologie pourrait exprimer le désir de « passer à l’informatique », éventuellement avec une formation, comme cela a été fait pour les professeurs d’ISN (informatique et sciences du numérique) au lycée.
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Au collège, les cours d’informatique peuvent être dans un premier temps enseignés par des professeurs de technologie. Il est donc urgent de procéder à une évaluation du pourcentage de ces professeurs qui seraient volontaires et auraient les compétences pour enseigner un véritable cours d’informatique autour de la programmation et des bases de l’algorithmique. Ces professeurs auraient vocation à devenir à terme, s’ils le souhaitent, des « professeurs d’informatique ».
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Calcul en fonction du nombre d’heures Calcul tenant compte du nombre d’établissements Collège : enseigner l’informatique en 3e sur la dotation horaire de la technologie (2h/semaine) 32 000 classes de 3e, Soit 3500 postes20 environ. 7200 collèges ◊ Chiffrage réaliste : 5000-6000 postes. ◊ Créations de postes : 10%-15%, soit 500-900.
Lycée : ISN pour tous dans toutes les terminales générales et technologiques (2h/semaine) 12 000 classes de terminales générales, 1250 technologique21 ST2S-STL Soit 1500 postes environ. 979 lycées ◊ Chiffrage réaliste : 1000-1200 postes. ◊ Créations de postes : 90%, soit 900-1100.
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Il faut rapidement disposer d’un volume important d’enseignants qualifiés en informatique. Pour recruter des professionnels en exercice, il existe d’autres procédures de formation et de recrutement possibles que le Capes. Pour les jeunes diplômés, il nous semble naturel d’utiliser les mêmes méthodes que celles utilisées dans d’autres disciplines. Quand le Capes est utilisé dans l’ensemble des disciplines, il s’impose également en informatique.
L’utilisation de la « bi-disciplinarité » permettrait également d’apporter davantage de flexibilité, qui sera indispensable notamment dans la phase transitoire. Cela pourrait notamment inclure pour le collège des professeurs « technologie & informatique » et des enseignants d’ « informatique avec une qualification mathématiques ».
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